Chères adhérentes, chers adhérents,
Durant notre rencontre régulière du vendredi fin de journée avec les autres fédérations de parents d’élèves, le recteur a surtout insisté sur : – Les recrutements en cours d’enseignant dans le secondaire : 287 au total dont 130 déjà réalisés. Il prend en compte notre tableau. En ce qui concerne le problème de ménage à Henri Sellier, il a pris note et pour le prof de CHAM d’Aulnay, la situation lui était familière. Comme à l’accoutumée, il a demandé à se services de se pencher sur chacune de nos remontées. Il ne peut pas donner la proportion d’enseignants recrutées dans chaque département car les critères d’affection sont la durée de l’absence et les matières prioritaires.
– La campagne de tests auprès des personnels et élèves volontaires se poursuit. Les établissements sont choisis sur la base du volontariat ou sur signalement de l’ARS pour des zone où la circulation du virus est importante. Il y a eu 15000 tests et aucun positif, mais par ailleurs 4 établissement de l’académie ont été fermés (et n’avaient pas été testés).
Le recteur déclare ne rien pouvoir dire sur les variants car cela relève de l’ARS. Il ne semblait pas au courant des rumeurs de reconfinement des écoles.
Dans ces conditions les remarques convergentes de toutes les organisations de parents sur l’hétérogénéité du distanciel, le besoin de prise en charge psychologique des élèves et le manque de communication avec les chefs d’établissement n’ont pas engendré de réaction particulière de sa part. Il a cependant indiqué que lors de sa prochaine réunion avec eux, il les exhorterait sur ce point.
– Bac : il a pris note de la suppression des épreuves de spécialités. Il n’y a pas encore de décisions sur les E3C1 qui n’ont pas encore été soutenues. L’absence de note crée une rupture d’égalité que le Ministère veut éviter. Il va rappeler la nécessité d’aborder la question du grand oral puisque l’épreuve va avoir lieu.
– Les journées de l’orientation pour les 1ères et secondes sont maintenues du 15 au 17 mars mais entièrement en présentiel.
– Sport : les activités doivent se faire à l’extérieur, les enseignants doivent faire preuve de résilience. Le recteur trouve que les courses d’orientations sont un excellent palliatif à l’absence de gymnase.
La prochaine réunion aura lieu vendredi 29. Voilà le tableau à remplir https://forms.gle/pd9EmuPC11TZmtZ29
Bien fraternellement
Le bureau de la FCPE93
Démarches d’orientation pour les élèves de 3ème
Chers parents, avant la fin janvier, vous devez créer votre compte sur :
D’autres étapes seront à faire au cours du mois de février.
Cordialement.
Patrice Camp
Après la 3ème à Noisy-Le-Grand
9 outils numériques pour aiguiller les jeunes dans leur orientation
Un jeune sur deux estime ne pas avoir été bien accompagné par son établissement dans le choix de son orientation, selon une étude Cnesco. Certaines initiatives privées tentent de pallier ce problème. Voici une liste non-exhaustive de 9 startups qui tentent de mieux les guider.
Hello Charly, le chatbot d’orientation
Destiné aux 14-24 ans, Hello Charly développe des chatbots gratuits au service des jeunes pour les aider à s’orienter. D’abord, l’étudiant passe par une phase d’échange avec son coach virtuel, Charly, pour connaître son profil et mieux définir son projet. Ensuite, celui-ci a accès à un tableau de bord personnalisé où il peut consulter des fiches métiers, un guide pour trouver un stage, des informations sur Parcoursup ou encore des précisions sur certaines spécialités.
850 métiers sont référencés et 110 000 formations disponibles sur l’application d’Hello Charly. Si la crise a accentué les inégalités sociales, l’objectif affiché de la startup est « d’éviter le décrochage scolaire et de mettre tous les moyens en oeuvre pour que les jeunes choisissent l’orientation la plus adaptée à leur personnalité, centres d’intérêts et objectifs de vie » . Disponible 24h/24 et 7j/7, le chatbot existe sur tous les types de plateformes dont Instagram, Snapchat et TikTok. Depuis sa création en 2016, la startup revendique avoir déjà aidé 220 000 personnes dans leur orientation.
MyFuture favorise l’immersion pour découvrir les métiers
Depuis 5 ans, la startup MyFuture anime la plateforme « Stage découverte » , qui permet à n’importe quel jeune âgé de 14 à 24 ans de solliciter gratuitement un ou plusieurs mini-stages, de un à cinq jours, pour découvrir les métiers de façon concrète et préciser son orientation. Elle pilote aussi un dispositif aux côtés du ministère chargé de l’Egalité femmes-hommes, dont l’objectif est de permettre à 3000 jeunes femmes, chaque année, de découvrir les secteurs techniques et scientifiques en rencontrant des professionnel·les sur leur lieu de travail. Enfin, la jeune pousse propose aux collégiens de 3ème, pour qui le stage est facultatif cette année en raison du Covid-19, une alternative virtuelle. L’idée est de leur faire découvrir un secteur d’activité qui leur plaît à travers une série de conférences, d’interviews et de visites guidées, tout cela à distance.
ExplorJob, à la rencontre des professionnel·les
L’association pour la Valorisation et la Découverte de Tous les Métiers (AVDTM) a développé une plateforme numérique collaborative, ExplorJob, pour permettre à ses utilisateur·rice·s de rencontrer des pros de différents secteurs. L’objectif : se rendre compte de la réalité de leur métier. L’outil est aussi bien destiné aux étudiants, collégiens et lycéens qu’aux jeunes déscolarisés, aux demandeurs d’emploi ou aux personnes en reconversion professionnelle. Une fois le rendez-vous fixé sur le site, le professionnel parle de son parcours, de son travail et répond aux questions pendant une heure environ. Le but? Donner à toutes et tous l’accès à un vaste réseau de personnes envieuses de partager leur savoir.
Pixis, la plateforme pour découvrir les métiers de demain
Fondée en 2017, cette startup, basée à Poitiers, part du constat que « 90% des métiers actuels vont profondément évoluer afin de répondre aux enjeux de la société, d’innovation, et finalement, il n’appartient qu’à soi de les construire » , comme on peut le lire sur le site de nos confrères de France Bleu. Partant de cette thèse, Aloïs Gaborit, lui-même fils d’une conseillère d’orientation, a développé Pixis, un assistant personnel gratuit qui aide les personnes à définir un champ d’activité dans lequel elles aimeraient travailler. À partir de là, la plateforme propose une trentaine de métiers (sur 2900 références), tous en lien avec les 17 objectifs pour le développement durable, fixé par l’ONU en 2015. Un détail important puisque, toujours selon son fondateur, les jeunes veulent aujourd’hui « privilégier le sens de leur futur métier » . Pixis compte aujourd’hui 50 000 inscriptions.
Impala, la plateforme ludique qui oriente par le jeu
Impala propose de cartographier son orientation, avec des schémas interactifs où les points grossissent en fonction des appétences renseignées dans leur moteur de recherche. L’originalité réside dans la possibilité d’avancer dans ses choix grâce à une série de mini-jeux qui révèlent progressivement les points forts, centres d’intérêts et motivations de chaque utilisateur. Tout cela dans l’optique de créer, petit à petit, une carte plus affinée de métiers et études et de voir se dessiner une tendance d’orientation.
OrientaSchool, un coach virtuel sur Messenger
Facilement accessible sur Messenger, OrientaSchool permet de recevoir rapidement des ressources classiques mais adaptées aux demandes, celles de l’Onisep notamment. L’outil propose de réaliser un test de personnalité, mais aussi de s’immerger dans son job rêvé, en réservant une semaine d’immersion chez des professionnels. Contre 250 à 500 euros par semaine, 285 professionnels font découvrir leur quotidien.
Premier cap, de vrais coachs à distance
Cette plateforme d’orientation scolaire 100% en ligne permet aux internautes de choisir un coach professionnel – bel et bien réel cette fois – et de construire avec lui, mais à distance, un plan d’études structuré, basé sur les éléments de personnalité, de motivation, de désirs et d’ambition du jeune accompagné.
StudyAdvisor met les étudiants au coeur de l’orientation de leurs cadets
Pour en finir avec le conseiller d’orientation dont les étudiants se sentent souvent lointains, StudyAdvisor a créé un site sur lequel les étudiants répondent directement à toutes les questions des plus jeunes, sans tabou. Créée en 2016, la structure propose de matcher les profils selon les envies du lycéen, pour que « l’advisor » puisse ensuite lui donner son ressenti et répondre à ses questions, par écrit ou par téléphone. Ensuite, la plateforme propose une recommandation d’un ou plusieurs établissements correspondant au projet qui se dessine, et les met en contact.
MillionRoads mise sur l’IA et le Big Data pour guider les jeunes
Cette startup avignonnaise développe des solutions numériques pour analyser les potentielles trajectoires scolaires et professionnelles de chaque utilisateur. Grâce à l’intelligence artificielle et au Big Data, l’équipe propose deux solutions. « Humanroads analytics » permet aux acteurs de la formation d’anticiper les évolutions du secteur. Le « GPS des carrières » de son côté dessine aux étudiants une carte leur faisant apparaître les parcours d’études possibles, adaptés à leurs envies. Le système équipe déjà une soixantaine d’écoles, organismes de formation et universités, comme Neoma Business School. Anciennement HumanRoads, la startup devient MillionRoads et sera bientôt disponible avec de nouvelles solutions.
Compte rendu rapide de la réunion avec le Recteur 08/01/2021
Les jeunes et les réseaux sociaux
Document de CNIL
Quelles responsabilités sur WhatsApp?
Rappelons que WhatsApp ou encore WhatsApp Messenger est une application qui fournit un système de messagerie instantanée utilisant tant Internet que les réseaux de téléphonie mobiles.
Cette application a été rachetée par la Facebook en 2014.
S’agissant de WhatsApp, l’âge minimum requis pour utiliser cette application de messagerie dans l’Union Européenne est passé de 13 à 16 ans. La plateforme entend ici se mettre en conformité avec le Règlement général sur la protection des données, le RGPD. Les conditions générales d’utilisation de l’application vont encore plus loin puisqu’en plus d’avoir l’âge minimum requis pour utiliser l’application, les utilisateurs âgés de 16 à 18 ans devront, en théorie, faire accepter les conditions générales d’utilisation (CGU) par leurs parents ou représentants légaux.
Il convient de rappeler que WhatsApp avait été mis en demeure par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) de mieux respecter les règles de transmission de données à sa maison mère, en l’espèce Facebook (décision n° MED-2017-075du 27 novembre 2017 mettant en demeure la société WHATSAPP)
« En 2014, la société FACEBOOKInc. a procédé au rachat de la société WHATSAPP. Afin de tirer les conséquences de ce rachat et de tenir compte de ce que les données des utilisateurs de l’application WhatsApp seraient transmises à la société FACEBOOKInc,
La société WHATSAPP compte en France près de 10 millions d’utilisateurs de son application. La transmission des données des utilisateurs vers la société FACEBOOKInc., dont le statut et la taille la rendent incontournable dans le paysage numérique mondial, renforce les possibilités dont cette société dispose pour établir un profil précis de chaque personne utilisant l’un de ses services et d’en tirer un avantage économique substantiel. Ce traitement massif d’informations par un seul acteur et pour des finalités non clairement déterminées, entraine un déséquilibre au détriment de l’utilisateur qui ne peut être corrigé qu’en lui permettant de garder la maitrise de ses données. Au surplus, cette absence de mécanisme d’opposition est d’autant plus problématique pour les utilisateurs de WhatsApp qui ne disposent pas de compte Facebook et dont les données seront traitées par la société FACEBOOK Inc. sans motif apparent. Il en résulte que la transmission des données des utilisateurs vers FACEBOOKInc. par la société est dépourvue de base légale faute pour elle de respecter, dans la recherche de son intérêt légitime en tant que responsable de traitement, l’intérêt et les droits et libertés des personnes, en mettant à leur disposition un mécanisme d’opposition à la transmission de leurs données à caractère personnel. Ces faits sont de nature à constituer un manquement aux dispositions de l’article 7 de la loi du 6 janvie 1978 modifiée. »
Quelles responsabilités les réseaux sociaux
Qu’en est-il des mineurs ?
En France, la loi n°2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles est venue adapter le droit français, principalement l’emblématique loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, plus connue sous le nom de loi informatique et libertés au « paquet européen de protection des données ». Ce paquet européen est constitué d’une part, par le règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données, et abrogeant la directive 95/46/CE (règlement général sur la protection des données dit RGPD) et d’autre part, par la directive (UE) 2016/680 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relative à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel par les autorités compétentes à des fins de prévention et de détection des infractions pénales, d’enquêtes et de poursuites en la matière ou d’exécution de sanctions pénales, et à la libre circulation de ces données, et abrogeant la décision-cadre 2008/977/JAI du Conseil dite directive police. Le RGPD est applicable dans tous les Etats européens depuis le vendredi 25 mai 2018.
La loi du 20 juin 2018 a donc adapté la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978 et fixe notamment à son article 20 l’âge à partir duquel un mineur peut s’inscrire sur les réseaux sociaux à 15 ans. On parle ici de « majorité numérique » par rapport à la majorité légale fixée à 18 ans.
Toutefois, certaines précautions sont mises en place. Ainsi, pour les mineurs âgés de 13 à 15 ans, les opérateurs de sites devront recueillir le consentement de l’enfant ainsi que celui de ses représentants légaux afin d’autoriser la collecte de ses données personnelles.
Pour rappel, le RGPD a fixé par défaut l’âge numérique à 16 ans (seuil que souhaitait retenir le Gouvernement et le Sénat), les Etats ayant toujours la possibilité d’abaisser ce seuil d’âge numérique à 13 ans.
Article 20 de la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles :
« La section 1 du chapitre II de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 précitée est complétée par un article 7-1 ainsi rédigé :
Art. 7-1. En application du 1 de l’article 8 du règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 précité, un mineur peut consentir seul à un traitement de données à caractère personnel en ce qui concerne l’offre directe de services de la société de l’information à compter de l’âge de quinze ans.
Lorsque le mineur est âgé de moins de quinze ans, le traitement n’est licite que si le consentement est donné conjointement par le mineur concerné et le ou les titulaires de l’autorité parentale à l’égard de ce mineur.
Le responsable de traitement rédige en des termes clairs et simples, aisément compréhensibles par le mineur, les informations et communications relatives au traitement qui le concerne. »
FCPE 93 : Les enfants : encore une variable d’ajustement ?
Communiqué de presse 15/12/2020